Voici d'ailleurs quelques commentaires de presse sur le sujet pour te rafraichir la mémoire:
Ce n'est pas toujours facile de garder la tête froide, au milieu du désert, lorsque sa machine n'a de cesse d'avoir des problèmes de surchauffe. Surtout lorsque l'on veut tellement bien faire.
Chez SUZUKI, on a eu de quoi, sur le circuit de LOSAIL,
maudire cette GSV-R. Elle n'a jamais voulu fonctionner et
en a même cassé son moteur, avec pour victime, VERMEULEN dont la machine a tant
vomi son huile le dimanche matin que la séance de warm-up a dû être un instant stoppée.Des qualifs moyennes, mais une remontée en course semblait être le signe de la fin des soucis. Las ! La belle bleue a décidé, de nouveau, de ne plus refroidir, à peine le premier tiers de la course passé, plongeant "Hoper" dans une colère noire...
A peine sa machine garée sur le rail, Johnny Boy s'est mis à later copieusement le carénage de sa SUZ avant de se rouler par terre, laissant éclater une énorme frustration, de la manière la moins politiquement correcte qui soit.
A peine plus tard, VERMEULEN rentrait au box avec une moto atteinte du même mal. Mais la déception était, ici, contenue chez le jeune Australien, si bien que la GSV-R échappa à un nouveau lynchage.
SUZUKI, au reçu de ces images difficiles d'un de ses pilotes taner sans retenues ses carénages, a ravalé sa salive et a réagi en passionné de la course au travers de son porte parole Paul DENNING. Ce dernier juge qu'il serait inhumain de ne pas autoriser à laisser éclater son humeur un pilote qui a tant voulu surmonter les aléas techniques d'un week-end de cauchemar, et que ce genre de débordement peut être compréhensible. En rajoutant aussitôt, et fermement, qu'il n'en dirait pas plus sur le sujet.
Reste le plus dur à faire pour SUZUKI: sortir de sa traversée du désert.
Voici d'ailleurs une superbe photo qui se passe de touts commentaires...