L'ascension de Nicky Hayden ne passe pas inaperçue et, à l'heure où les MotoGP sont censées faire relâche, les rumeurs de transfert s'affolent.
Même s'il n'a encore rien dit sur ce sujet, le jeune américain est – dit-on – très bien vu du côté de chez Ducati comme chez Yamaha. Certains se prennent à rêver de revoir Hayden, désormais bien ancré en MotoGP, aux côtés de Valentino Rossi, qui fut son premier coéquipier dans le championnat du monde, en 2003 chez Repsol Honda.
Mais rien n'est encore fait, loin de là. D'autant plus que Colin Edwards tient à sa place. Malheureusement pour lui, au-delà de la grande forme d'Hayden, le texan sait que celui qu'il doit craindre avant tout c'est lui-même. Ses résultats laissent à désirer, l'expérience MotoGP tarde à payer et Colin ne peut éviter la comparaison face à un coéquipier aussi envahissant que Rossi.
Rarement tourmenté, Colin tente donc de ne se fermer aucune porte. Sa récente participation aux 8h de Suzuka – avec Yamaha et Nori Haga – n'a fait que raviver quelques souvenirs pas si lointains des jours où il courait en Superbike… et où il gagnait.
A son retour de Suzuka – où il n'aura parcouru que deux tours et demi le jour de la course – Colin confiait au magazine américain Road Racer X : « La seule chose que je peux dire c'est que j'adorerais rester où je suis. J'aimerais développer la 800cc et continuer ainsi. En même temps, j'aime tout chez Yamaha.
Si jamais ça ne marche pas, les Superbike pourraient être une possibilité pour moi. Tout cela n'est qu'une hypothèse : si tout est parfait et si ça me semble bon, alors je pourrais l'envisager. Il est vrai que ça n'est pas mon ambition d'aller en Superbike, mais c'est une idée que je pourrais envisager. »
Revenu en Superbike cette année après une carrière brève et frustrante en MotoGP, Troy Bayliss a réussi à retrouver le chemin du succès et mène aujourd'hui le championnat en faisant office de référence à chaque épreuve. Colin sera-t-il tenté par l'aventure si on le pousse vers la sortie des MotoGP ?